martedì 21 aprile 2015

Octavio Paz cosmopolita.49.

Octavio  Paz























Libertà sulla parola.
Da queste lettere prendono il  volo uccelli scintillanti.La sconosciuta appare come un’alba
in pieno giorno,sole rivale dl sole,e fa irruzione fra i bianchi ei neri della poesia.Grida nella
foresta del mio stupore.Si posa sul mio petto con la dolcezza inesorabile  della luce che poggia
la fronte  su una pietra abbandonata.Dispiega le ali e canta.La sua bocca è una piccionaia da
cui zampillano parole insensate,sorgenti sorprese  di sgorgare,biancori storditi di essere.Allora,
scompare.Innocenza intravista che canti sul ponte quando seguo il fiume che fugge  nell’ombra:
a quali frutti  becchetti lassù?In quali raidi quale albero canti il anto della cima?                     


" De ces lettres s’envolent des oiseaux étincelants. L’inconnue apparaît comme une aube en plein jour, soleil rival du soleil, et fait irruption parmi les blancs et les noirs du poème. Elle crie dans la forêt de mon étonnement. Elle se pose sur ma poitrine avec la douceur inexorable de la lumière qui appuie le front sur une pierre abandonnée. Elle déploie ses ailes et chante. Sa bouche est un pigeonnier d’où jaillissent des mots insensés, sources étonnées de sourdre, blancheurs abasourdies d’être. Alors, elle disparaît. Innocence entrevue qui chantes sur le pont quand je suis le fleuve qui s’enfuit dans l’ombre : à quels fruits picores-tu là-haut ? Dans quelles branches de quel arbre chantes-tu le chant de la cime ? "

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