giovedì 9 ottobre 2014

Poesia francese contemporanea.Jeanine Baude.18





Jeanine Baude












Membre à membre, se démembrer sur une ligne d’horizon invisible. Si chanter Manhattan revient à dépecer les chats, les hommes, le moindre passant, le vagabond, la rue, le ciel, l’océan se desquame à mesure que les vagues frôlent les buildings d’acier, les tankers, les poutrelles, la fumée noire des oiseaux, au-dessus.

 




Membro a membro, smembrarsi s’una riga celata d’orizzonte. Se cantare Manhattan corrispondesse a squartare i gatti, gli uomini, il minimo passante, il vagabondo, la strada, il cielo, l’oceano si desquama a mano a mano che le onde sfiorano i grattacieli d’acciaio, le motocisterne, le travi, il fumo nero degli uccelli, al di sopra.

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