venerdì 26 settembre 2014

Poesia francese contemporanea.Jeanine Baude.5


Jeanine Baude


















 





Ça peut faire mal. Gravats lourds à porter. Regardez la ville qui se construit et se construit encore. Les mains gercées ont tellement écrit que les pierres suintent. L’encre se lit aux encoignures, sur les piliers. La ferraille partout rongée. Le sang.

 


Eccome può dolere. Pesanti calcinacci da trasportare. Guardate la città mentre si costruisce e si costruisce ancora. Le mani screpolate hanno scritto così tanto che trasudano le pietre. L’inchiostro si legge negli angoli, sui pilastri. La ferraglia corrosa dappertutto. Il sangue.






Nessun commento:

Posta un commento