dans l’intensité la
dureté du passage les infirmiers
les médecins leurs discours je suis déjà ailleurs
en avant sur la route stellaire ils s’étonnent de cette
transformation de ce courant électrique qui me traverse
non pas ravageur mais porteur de paix j’embrasse
ma fille et mon fils pour la première fois je les reconnais
à leurs yeux fervents fossettes et mèches de cheveux
plus claires sur le front c’est à eux que je dédie ce fleuve dernier
les médecins leurs discours je suis déjà ailleurs
en avant sur la route stellaire ils s’étonnent de cette
transformation de ce courant électrique qui me traverse
non pas ravageur mais porteur de paix j’embrasse
ma fille et mon fils pour la première fois je les reconnais
à leurs yeux fervents fossettes et mèches de cheveux
plus claires sur le front c’est à eux que je dédie ce fleuve dernier
l’enthousiasme
venu de derrière la mort du plus loin
rien à comprendre sinon la vie son fleuve même si
les cadavres longent les plaines les villes les déserts
autour de moi dans les chambres de cet hôpital
certains meurent de n’avoir pas su pas pu penser
le retour l’avancée
rien à comprendre sinon la vie son fleuve même si
les cadavres longent les plaines les villes les déserts
autour de moi dans les chambres de cet hôpital
certains meurent de n’avoir pas su pas pu penser
le retour l’avancée
je suis déjà en
avant ailleurs sur la route stellaire
*
nell’intensità
la durezza del passaggio gli infermieri
i medici i loro discorsi io sono già altrove
sbalzata avanti sulla strada stellare si meravigliano di questa
mia mutazione di questa corrente elettrica che m’attraversa
non rovinosa ma portatrice di pace bacio
mia figlia e mio figlio per la prima volta li riconosco
ai loro ferventi occhi fossette e ciuffi di capelli
più chiari sulla fronte a loro dedico questo fiume ultimo
i medici i loro discorsi io sono già altrove
sbalzata avanti sulla strada stellare si meravigliano di questa
mia mutazione di questa corrente elettrica che m’attraversa
non rovinosa ma portatrice di pace bacio
mia figlia e mio figlio per la prima volta li riconosco
ai loro ferventi occhi fossette e ciuffi di capelli
più chiari sulla fronte a loro dedico questo fiume ultimo
l’entusiasmo
venuto da dietro la morte dal più lontano
nulla da capire tranne la vita il suo fiume anche se
i cadaveri rasentano le pianure le città i deserti
attorno a me nelle camere di questo ospedale
alcuni muoiono per non aver saputo potuto pensare
il ritorno l’avanzata
nulla da capire tranne la vita il suo fiume anche se
i cadaveri rasentano le pianure le città i deserti
attorno a me nelle camere di questo ospedale
alcuni muoiono per non aver saputo potuto pensare
il ritorno l’avanzata
sono
già avanti altrove sulla strada stellare
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