*
Je ferme mes yeux.
Je ne parle plus.
Les coquillages
chantent encore à mes oreilles.
Je me révulse. Je prends ma tête dans mes mains.
Plus aucun son jamais.
Je me révulse. Je prends ma tête dans mes mains.
Plus aucun son jamais.
Pas revoir. Ne pas dire. Muet à ce qui se tait.
Encore un signe.
Non.
Encore une plainte.
Non.
Nul paysage. Une
rue absente. Un effacement.
Gommer.
D’un coup de gomme
tout rayer. Le texte mangé, englouti, perdu.
Le corps, ses
désirs, sa soif. La lumière. Tout.
Même la fillette
qui joue au cerceau sous la lune.
Son reflet. Le cri. Sa traduction. La conquête. Les secrets.
La pierre sourde. Et des siècles durant, la beauté d’un visage.
Son reflet. Le cri. Sa traduction. La conquête. Les secrets.
La pierre sourde. Et des siècles durant, la beauté d’un visage.
*
Chiudo
gli occhi. Non parlo più.
Le
conchiglie cantano ancora ai miei orecchi.
In preda allo sconvolgimento. Mi prendo la testa tra le mani.
Più nessun suono mai.
In preda allo sconvolgimento. Mi prendo la testa tra le mani.
Più nessun suono mai.
Non
rivedere. Non
dire. Muto a ciò che si tace.
Ancora
un segno. No.
Ancora
un lamento. No.
Nessun
paesaggio. Una strada assente. Un’eliminazione.
Cancellare.
Con un
colpo di gomma far piazza pulita di tutto. Il testo mangiato, ingoiato,
perduto.
Il
corpo, i suoi desideri, la sua sete. La luce. Tutto.
Anche
la ragazzina che gioca al cerchio sotto la luna.
Il suo riflesso. Il grido. La sua traduzione. La conquista. I segreti.
La pietra sorda. E per secoli, la bellezza di un volto.
Il suo riflesso. Il grido. La sua traduzione. La conquista. I segreti.
La pietra sorda. E per secoli, la bellezza di un volto.
* a cura di Viviane Ciampi
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