Zeitoun*
Il fallait
trois hommes pour la retenir
Un vieux
- son père ? -
Et deux jeunes hommes
Et la grand-mère rougissait comme une vielle lionne blessée
A qui on a dévoré les lionceaux
Elle libère un bras
L’approche de son visage
Et un filet de sang coule le long de sa joue droite
Ridée comme sa terre
Un vieux
- son père ? -
Et deux jeunes hommes
Et la grand-mère rougissait comme une vielle lionne blessée
A qui on a dévoré les lionceaux
Elle libère un bras
L’approche de son visage
Et un filet de sang coule le long de sa joue droite
Ridée comme sa terre
Il y a deux
heures
Que l’armée a déclaré l’arrêt des hostilités
Il y a deux heures que les bombes cessent de tomber
Et on aide la grand-mère d’avancer entre les ruines
Pour s'approcher de sa tanière
Son ex-toit
Que l’armée a déclaré l’arrêt des hostilités
Il y a deux heures que les bombes cessent de tomber
Et on aide la grand-mère d’avancer entre les ruines
Pour s'approcher de sa tanière
Son ex-toit
A cent pas de
là
De l’autre côté de l’ex-route
Deux jeunes filles s’affairaient
A replanter un olivier arraché
A moitié brûlé
Qui avait tout vu
De l’autre côté de l’ex-route
Deux jeunes filles s’affairaient
A replanter un olivier arraché
A moitié brûlé
Qui avait tout vu
© R. Hiwa
2009-01-20#00.34
Le Nid
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