Jeanine Baude |
Ça s’étire : les longues jambes jusqu’à l’océan, les bras vers le ciel. Un
corps, une ville, une étrange composition totalement imaginée par l’homme
blanc. Le Peau-Rouge lui vendit pour vingt-quatre dollars cette boue, ces
collines, ce fleuve. Etrange transaction si l’on sait que pour un Indien la
terre ne nous appartient pas. Seulement prêtée le temps d’une vie et ainsi de
génération en génération. L’homme noir, ce fut une autre histoire. Le vent se
glisse entre les tours, avec fracas. Il raconte : New York is black,
New York is red, New York is yellow.
Ciò si distende: le lunghe gambe fino all’oceano, le
braccia verso il cielo. Un corpo, una città, una strana composizione totalmente
immaginata dall’uomo bianco. Il Pellerossa gli vendette per ventiquattro
dollari questo fango, colline e fiume. Curiosa transazione sapendo che nel
credo di un Indiano la terra non ci appartiene. Ci è solo imprestata il tempo
di una vita e così di generazione in generazione. L’uomo nero, ben altra
storia. Il vento s’insinua tra le torri, con fragore. Esso racconta: New
York is black, New York is red, New York is yellow.
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