Jeanine Baude |
Milliers d’aigrettes à la fenêtre dansent. Cantate pour piano et violoncelle
sur les robes, les bonnets enfoncés jusqu’aux oreilles, ces femmes vont. Où
vont-elles depuis ? L’île encore se débat. Sur les murs l’odeur se devine.
Une femme puis l’autre. On dévisage. Ce n’est que l’Histoire qui passe sous les
jupes.
Alla finestra, la danza di migliaia di aironi.
Cantate per piano e violoncello sui vestiti, le cuffie calcate fino alle
orecchie, queste donne vanno. Dove vanno da allora? L’isola annaspa ancora. Sui
muri s’indovina l’odore. Una donna poi l’altra. Ci si squadra. A passare sotto
le gonne non è che la Storia.
continua
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