Jeanine Baude |
La neige anime la fenêtre. Le pont de Brooklyn
s’alourdit. Les oiseaux ramassés, en grappes, ourlent les fontaines. Il y eut
un moment de silence avant - my heart is broken - puis la neige est venue
coudre l’horizon.
Le chemin se faisait, dans le temps, avec malles et
paniers depuis la descente du bateau jusqu’à ce point d’horizon cousu à la
frontière du parc et de la ville.
Là, où je suis - now, broken - ils déposaient leur peu
de victuailles et de trésors, leurs corps fatigués.
La neve ravviva la finestra. Il ponte di Brooklyn
s’appesantisce. Gli uccelli raggruppati, in grappoli, si stagliano contro le
fontane. Vi fu prima, quell’attimo di silenzio - my heart is broken - poi la
neve venne a cucire l’orizzonte.
La strada si faceva, col tempo, con
bagagli e cesti poi la discesa della nave fino a questo punto d’orizzonte
cucito al confine tra parco e città.
Qui, dove sono - now, broken -
consegnavano quei pochi viveri e preziosi, i loro stanchi corpi.
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