Le poète inconcevable
« La poésie est la
restitution de l’inconcevable au concevable, de l’absurde à la raison, de la
passion aux sentiments sans perte d’énergie ».
Lui, le poète
inconcevable, il n’est presque plus lu, mais il a son jardin public à
Marseille, Rue Raymond Teisseire.
Gérald Neveu
est pour moi totalement imbriqué à Marseille, ses odeurs, ses bruits, sa
pourriture et sa grandeur.
Un autre
marseillais, Jean-Claude Izzo parlera souvent de lui. Gérald Neveu était né
dans la banlieue marseillaise le 10 août 1921.
Il a longtemps vécu
près de Notre-Dame de la Garde, où se situait ma chambre d’étudiant, et au
quartier Vauban.
Il y aura
brûlé ses mots et ses ailes, car Marseille foudroie ses amants. Cette ville n’a
voulu que des fantômes, ils sont là et ils marchent sans savoir. Si l’on à pas
en soi cette marée de bitume et d’amour que déploie cette ville, ses mains
noires sur soi, ses maisons lourdes de rides et de prostitution, l’on ne rentre
pas bien dans sa poésie.
Pour avoir
trempé dans ces nuits saignées à blanc, pour savoir comme lui que la ville
baisse sa garde à minuit, j’aime sa poésie. Les rues lui font la courte échelle
et la nuit gagne sur la jetée entre les dénonciations des phares. Le bruit des
voitures fait rendre gorge aux murmures et près des cafés du port s’allument
les feux follets d’amours jaunes. Voilà ce que fut le Marseille de Neveu, le
mien aussi.
Maintenant dans les
cafés du port, du Vieux port, les noyés sont dedans et les autres dehors.
Il poeta
inconcepibile
« La poesia è
la restituzione dell’inconcepibile al concepibile,dell’assurdo alla
ragione,della passione
ai sentimenti senza
perdita d’energia ».
Lui, il poeta
inconcepibile,che non è quasi più letto,ma ha il suo giardino pubblico a
Marsiglia, in Rue Raymond Teisseire. Gérald Neveu è per me totalmente collegato a Marsiglia, ai suoi odori,ai suoi
rumori,al suo marciume,e alla sua grandezza..
Un altro marsigliese,
Jean-Claude Izzo parlera spesso di lui.
Gérald Neveu erat nato nella periferia marsigliese il 10 agosto 1921.
ha vissuto a lungo
vicino a Notre-Dame de la Garde, dov’era la mia camera da studente,nel
quartiere Vauban.
Ci avrà bruciato le
sue parole e le sue ali,perché Marsiglia folgora i suoi amanti. Questa
città non ha voluto che fantasmi,sono klì e camminano senza sapere. Se non si
ha in sé questa marea di bitume e d’amore
che questa città
dispiega,le sue mani nere su di sé,le sue case pesanti di rughe e di prostituzione,non
si può penetrare bene nella sua poesia.
Per aver inzuppato
in quelle notti intinte di bianco,per sapere come lui che la città abbassa la
guardia
a mezzanotte ,mi
piace la sua poesia.Le strade lo spalleggiano e la notte avani caffè del porto si
accendono i fuochi
ftui di amori gialli. ecco quel che fu la Marsiglia di Neveu, e pure la mia.
ora nei caffè del
porto,del Vecchio porto,gli annegati sono dentro e gli altri fuori.
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